Il a quitté l’Ultimate Fighting Championship (UFC) pour la PFL (ProfessionnalFigthers League) alors que les dirigeants de l’UFC lui promettaient un salaire record, parcequ’il estime qu’il ne s’agit pas que de lui, mais de toute la corporation qui mérite un meilleur traitement. Un combat à la Mohamed Ali VS Georges Foreman en Afrique ? L’idée ne l’emballe pas tant que ça. Ce qu’il préfère : consacrer le budget dédié à l’organisation d’un telévénement au développement des infrastructures sur le continent africain

« Au départ, mon projetétait la boxe. Par la suite, j’aieu plus d’opportunité sen MMA, notamment le contrat avec l’UFC. Vu ma situation à cette époque, iln’était pas possible de renoncer à cette opportunité. »

C’est un gabarit hors norme. Boudeur ou capricieux pour les uns, grosse personnalité et révolutionnaire pour les autres. Quoi qu’il en soit, les points de vue extérieurs n’ont pas d’effet sur lui, tant le mental de « Predator » semble être réglé pour affronter les challenges les plus grands. Francis Ngannou est de la race de ceux sur qui les complexes dégoulinent comme les gouttes de sueur dans ses salles de sports de Las Vegas et de Nkolfoulou (banlieue de Yaoundé au Cameroun, Ndlr). Si dans les yeux d’une frange de fans de sports de combat, il est perçu comme le petit africain qui ose défier toute l’institution Ultimate Fighting Championship (UFC) avec à sa tête Dana White, pour d’autres, il est celui qui, comme un grand frère, veut protéger les siens. « Nombreux (combattants UFC, Ndlr) sont ceux qui ne sont pas contents, mais ils n’ont pas le choix car ils sont liés par des contrats et ça ne leur donne pas la possibilité de choisir même s’il y a mieux. L’UFC détecte les talents et les verrouillent avec des contrats à longue durée, qu’on renouvelle tout le temps avec une plus-value sur les rémunérations. Ce qui prolonge la durée du contrat de façon indéterminée jusqu’à ce qu’ils n’aient plus besoin de vous », confie Ngannou.

Dans la liste des challenges, le rêve de Francis Ngannou occupe la première ligne : devenir boxeur professionnel. Une discipline qu’il affectionne depuis de longues années : « Au départ, mon projet était la boxe. Par la suite, j’ai eu plus d’opportunités en MMA, notamment le contrat avec l’UFC. Vu ma situation à cette époque, il n’était pas possible de renoncer à cette opportunité. Alors, je l’ai saisi, tout en sachant qu’un jour, j’allais revenir à la boxe », révèle le président de PLF Afrique.

Cette passion pour la boxe, Francis Ngannou l’a tellement grande, qu’il veut la transmettre à la nouvelle génération. Il vient d’inaugurer un nouveau gymnase dédié à la formation des jeunes camerounais dans les sports de combat à Douala, capitale économique du pays. « C’est le deuxième, après un premier local dans la ville de Batié à l’Ouest-Cameroun et opérationnel depuis quatre ans », affirme Francis Ngannou. Un projet tellement important pour lui qu’il le place au-delà du prestige, parce que pour Francis Ngannou, la réalisation d’un rêve sans infrastructures adaptées est un véritable parcours du combattant. Il compte faciliter la vie aux adeptes du noble art au Cameroun et à terme,sur le continent.

« L’UFC détecte les talents et les verrouillent avec des  contrats à longue durée, qu’on  renouvelle tout le temps avec une plus-value sur les rémunérations.  Ce qui prolonge la durée  du contrat de façon indéterminée  jusqu’à ce qu’ils n’aient plus besoin de vous »

The Indomitable Predator

He left the Ultimate Fighting Championship (UFC) to the Professional Fighter’s League (PFL) when the managers of UFC proposed to increase his salary. He believed everyone in the organization deserved a better treatment and not him alone. He’s not so keen on organizing a big fight like Muhammad Ali vs George Foreman in Africa but prefers to devote that budget to the development of infrastructures in his continent.

Initially, my project was boxing. Then, I had more opportunities in MMA, especially with the UFC contract. Given my situation at the time, it wasn’t possible for me to give up this opportunity.

He is an extraordinary man. Sulky or capricious for some, big personality and revolutionary for others. Whatever, he doesn’t care about the external points of view, as his “ Predator ” mindset seems to be adjusted to face the biggest challenges. Francis Ngannou has no complexes, confidence rains down on him like drops of sweat on the floor of his gyms in Las Vegas and Nkolfoulou (suburb in Yaounde, Cameroon). If some sport fans perceive him as the little African who dares to challenge the entire Ultimate Fighting Championship (UFC) institution headed by Dana White, for others, he is like an elder brother, who wants to protect his own. “Many UFC fighters are not happy, but have no choice because they are bound by contracts and that does not give them the opportunity to choose better. UFC detects talents and locks them into long term contracts, which are renewed with an added value on the remuneration. This extends the contract indefinitely, until they don’t need you anymore ” says Ngannou.

Francis Ngannou has many challenges, but his long-held dream of becoming a professional boxer has always come first. “Initially, my project was boxing. I had more opportunities in MMA, especially with the UFC contract. Given my situation at the time, it wasn’t possible to give up this opportunity. I took it, knowing that one day I would go back to boxing “ reveals the MMA world heavyweight champion.

Francis Ngannou’s passion for boxing is so great that he wants to pass it on to the next generation. He recently inaugurated a gym dedicated to training young Cameroonians in combat sports in Douala, the country’s economic capital. ”This is the second, after the first one in Batié, West region of Cameroon, which has been operational for four years“ says Francis Ngannou. This project is of great importance to him. To Francis the realization of a dream without appropriate infrastructure is an obstacle. He intends to make life easier for the followers of that art in Cameroon and eventually the continent.

“UFC detects talents and locks them into long term contracts, which are renewed with an added value on the remuneration. This extends the contract indefinitely, until they don’t need you anymore ”.